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1. |
j'ai perdu quelque chose
04:12
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Refrain :
J’ai perdu quelque chose, j’ai perdu
J’ai perdu quelque chose, t’as pas vu ?
J’ai perdu quelque chose, j’ai perdu
T’as pas vu ?
Couplet 1 :
Est-ce une enfance ?
Est-ce un silence ?
Ou l’imprudence de m’attarder
A contempler des ronds dans l’eau
A m’épancher sur un pinceau
A m’épancher sur un pinceau
Couplet 2 :
Est-ce l’amour
Les poids des jours
Ou les cris que pousse la peau
Dans une ornière, sur la distance
Qui de l’air et qui du silence
Qui de l’air et qui du silence
Couplet 3 :
Est-ce l’espoir
Une fanfare
Des cheveux blancs sur un bateau
Qui prend la main, sans dire un mot
Quand les chemins tombent dans l’eau
Quand les chemins tombent dans l’eau
A m’épancher sur un pinceau
A m’attarder sur un pinceau
Qui de l’air
Qui du silence
Qui de l’air, qui du silence
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2. |
consommer
04:19
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Allongée, mi-nue sur le canapé
Maquillée, le cuir sur ma peau huilée
Approchez, respirez
Sans toucher, je vais vous faire baver
Je vais vous faire baver
Refrain :
Consommer pour être
Sommé pour être con
Consommer pour être
Etre consommé
Usagés, s’ils ne suivent pas il faut
Les jeter, il y en aura bien assez
C’est si bon, les pigeons
Si mignons, quand on les fait ramer
Quand on les fait ramer
Ce qui brille, pour moi n’a pas de secret
La faucille, plus tard viendra me faucher
Mais ici, pour l’instant
Assouvie, j’ai bien les dents devant
J’ai bien les dents devant
Ah j’ai mal ! Qu’est-ce qui vient de m’arriver
Colossale, la douleur sur les cotés
Lacérée, déchirée
Envoutée, l’argent m’a consumée
L’argent m’a consumée, l’argent m’a consommé
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3. |
on tombe
03:39
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Ref:
Tiens moi bien on tombe, oh tiens moi
Tiens moi bien on tombe, oh tiens moi
Serres moi bien on tombe, oh serres moi
Serres moi bien on tombe, oh serres moi (serres moi)
Couplet 1:
Des cathédrales et des grattes-ciels qui s'étiolent,
on dégringole
De la matière proclamée en prophète,
on s'éjecte
Couplet 2:
Des bactéries farceuses ou poètes,
préparent la fête (préparent la fête)
Des molécules adroites et fourbes,
cuisent la soupe (cuisent la soupe)
Couplet 3:
Des liasses vertes ou de l'or noir,
font leur devoir (font leur devoir, font leur … devoir)
Les Dieux absents de la débâcle,
sont aux spectacles (sont au spectacles, sont au spectacles)
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4. |
and the earth
03:04
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5. |
dépassés
03:32
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A la recherche d’une histoire
Ou de chemins déjà tracés
Mais que peuvent dire tous ces couloirs
Où l’on s’empresse de marcher
Où l’on s’empresse de tout voir
De peur d’en avoir oublié
Comme tous les papillons du soirs
Qui sur le néon son collés
Et tu ne peux plus les voir
Et je veux les admirer
Les regarder comme un miroir
Qui nous regarde, les regarder
Tous les musés racontent la même histoire
Mais nous aimons les regarder
Comme dans l’œil de l’observatoire
Nous nous sentons bien dépassés
Dépassés, Fasciné, Agacés, Empêtrés
Dépassés, Fascinés
Ils sont truffés de couloirs
D’éclairages et de canapés
De tableaux et d’urinoirs
D’explications sur les fusées
Le monde exposé nous échappe
Mais nous courrons toujours après
Y aurait-il une trappe
Une énigme, à déchiffrer
Et tu ne peux plus les voir
Et je veux les admirer
Les contempler comme un miroir,
Qui nous contemple, les contempler
Tous les musés racontent la même histoire
Mais nous aimons les regarder
Comme dans un hall d’aérogare
Nous nous sentons un peu paumés
Dépassés, Fascinés, Agacés, Empétrés
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6. |
les mères et les filles
04:28
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Les mères et les filles
C’est comme la glace et l’eau
Comme un couple impossible
Il y en a un(e) de trop
Tout ce que j’ai fait pour toi
Il y a des choses que tu négligeas
Tout ce qui les rapproche
A le goût du reproche
Les mères et les filles
Sur le sable deux billes
L’une a des gestes plus fluides
L’autre est décorée de rides
C’est drôle j’avais tes cheveux !
Veux-tu ne pas me le dire ?
Je te ressemble si je veux
Ils commencent à blanchir …
Les mères et les filles
C’est des instants sans mots
Des secrets qui fourmillent
Des doigts mordus de trop
Dis cet homme qui est mon père ?
Ne crois-tu pas qu’il est tard ?
Toi et moi ne pouvons le taire
Il est dans notre histoire
Les mères et les filles
Le jaune et sa coquille
Les vas et viens qui oscillent
L’histoire revient de fils en aiguilles
Pourquoi ne m’as-tu pas dis ?
Veux-tu que je te dépose ?
Si tu crois que l’on oublie …
Il y avait autre chose
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3.14Air Brest, France
3.14Air est le projet d'un pianiste, auteur compositeur et interprète Brestois.
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surréalisme, dansent avec les métaphores et parlent des choses contre lesquelles on ne peut rien mais aussi de l’air que l’on peut trouver en soi pour les transformer en quelque chose.
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